vendredi 8 février 2019

Profilage au XIXème siècle

L'Aliéniste de Caleb Carr

Edition : Pocket

ISBN : 9782266072243
7€60
4ème de couverture 
" New York 1896... Un meurtrier auprès duquel Jack l'Eventreur fait piètre figure sème aux quatre coins du Lower East Side les cadavres d'adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs publics...
Révolté par tant d'indifférence, Théodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à ses amis John Schuyler Moore, chroniqueur criminel et Laszlo Kreizler, aliéniste - spécialiste des maladies mentales - pour élucider cette énigme terrifiante. Leurs procédés sont révolutionnaires ! En étudiant les crimes, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l'assassin, l'identifier et l'arrêter.
Ils ont peu de temps. Le meurtrier continue à frapper. Les obstacles se multiplient mais rien ne pourra les arrêter... "


J’ai beaucoup aimé les séries télé : Esprit Criminel et Profilage. L’analyse psychologique mêlée à une enquête policière. Alors un livre du même genre …

La 4ème de couverture m’a beaucoup plus et la lecture encore plus. L’auteur a une très belle plume. Elle est facile à lire ; les descriptions ne sont pas du tout lourde. L’histoire est prenante, d’autant plus qu’on découvre le profile du meurtrier au fur et à mesure. Je m’explique : contrairement à Esprit Criminel où chaque hypothèse a été vérifiée par une thèse, ici nous sommes au prémisse du profilage. Tout ce que les personnages principaux suppose et vérifié, analysé pour apporter une nouvelle pièce du puzzle qu’est le meurtrier. Nous sommes également au début de l’expertise scientifique. Bref, une équipe en marge de la police de l’époque, une équipe pourtant si proche de nous.

D’ordinaire, je ne parle pas des personnages, mais là … Le récit est écrit à la première personne. On découvre l’enquête à travers les yeux d’un journaliste, John Moore. Pourtant, ce n’est pas de lui que je vais parler. Deux femmes retiennent l’attention. Dans un premier temps, Sara. C’est la secrétaire personnel du préfet de police. Son ambition, être la première femme policière. Je ne spoile rien, je tiens à le préciser ; on apprend cela dès les premiers chapitres. Forte de caractère et de détermination, elle est l’égale des hommes à bien des égards. Ce n’est clairement pas un faire valoir. Elle a un rôle dans l’histoire même si ce n’est pas le personnage que l’on suit. Dans un second temps, Marie, une domestique du docteur Laszlo. Ce n’est pas un personnage important et pourtant, je me suis attachée à elle. Est-ce à cause de son passif, de son handicap ? Je ne serai pas le dire mais qu’est-ce que je n’ai pas aimé ce qu’en fait l’auteur ! Un peu de bonheur dans ce monde de rustre que diable !

Bien que je sois un peu déçue par la fin de Marie, j’ai vraiment a-do-ré ce livre et j’espère qu’il en sera de même pour vous :)

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