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4ème de couverture
"A la mort de ses parents, Lewis Barnavelt est envoyé chez son oncle, un homme hors du commun : un magicien ! Lewis est ravi ... au début. Un monde de merveilles s'ouvre à lui, que l'apprentissage de la magie lui dévoile peu à peu.
Puis Lewis ressuscite par mégarde l'ancienne propriétaire de la maison, la magicienne Serenna Izard. Or Serenna et son mari ont autrefois dissimulé dans les murs de la maison une horloge au tictac entêtant, une horloge qui a le pouvoir d'anéantir l'Humanité tout entière ... Et seuls les Barnavelt peuvent l'arrêter ! "
Après avoir vu la bande-annonce de l'adaptation réalisée par Eli Roth, j'étais impatiente de lire l'oeuvre originale ! Il aura fallu attendre la fin octobre pour que ma curiosité soit satisfaite ... Ok, d'accord, j'avoue que j'avais déjà vu avant le film d'Eli Roth, que je vous conseille chaleureusement .... contrairement au livre de J. Bellairs.
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Je tiens à signaler que je vais parler, durant cet article, du film d'Eli Roth ; en espérant ne pas trop spoiler tout de même ^^'
Le roman est clairement pour un public jeune : diverses illustrations ponctues l'histoire, on trouve pas mal de raccourcies scénaristiques .... La plume est pourtant agréable à lire, avec un vocabulaire simple et compréhensible par tous.
On apprend rapidement que l'oncle de Lewis est un magicien mais contrairement au film où le héros pratique également la magie, facilitant les péripéties, ici, il n'en est pas question. Je trouve cela dommage, retirant un peu du piment à l'histoire. Le héros n'a pour moi que peu d'importance ... même si c'est lui qui sauve tout le monde à la fin.
Contrairement au film, où l'enseignement de la magie explique que Lewis puisse ressusciter quelqu'un, dans le livre, j'ai dû mal à le concevoir, vu qu'il ne connait absolument rien à la magie. Il y a une incohérence qui m'a sortie de l'histoire.
En fait, c'est là le gros problème du livre. Il y a beaucoup d'incohérences : des personnages que l'auteur introduit mais on ne sait pas ce qu'ils deviennent, d'autres qui apparaissent par magie (encore ^^') sans qu'on les introduissent.
Pareillement, les personnages principaux ne sont pas beaucoup défini. Ils n'ont pas de consistance, contrairement au film. J'ai beaucoup apprécie ce que E. Roth a fait du personnage de Mme Zimmermann : une fragilité dû à la Seconde Guerre Mondiale (je pense qu'elle a été en camp de concentration et qu'elle a perdu là-bas, sa famille).
Pourtant, le livre met très bien en avant l'angoisse, non seulement par l'horloge et son incessant tictac qui égraine les heures, ou par les événements surnaturels que subissent les protagonistes. Mais encore, c'est plus prononcer dans le film ...
Je finirais seulement sur cette note : le film gomme les imperfections du livre :)
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