jeudi 24 mai 2018

Le grand Ouest

La Horde du ContreVent
Alain Damasio

Edition : Folio SF

ISBN : 9782070464234
4ème de couverture :
" Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un noeud de courage : la Horde. Ils sont pillier, aillier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou. "


Que je suis contente d'être à la fin de ce livre ! Mais vraiment contente ... non pas parce que je l'ai adoré, plutôt parce que je peux passer à autre chose. A un autre livre plus facile, moins pénible à lire.

C'est un livre que l'on m'a offert. J'aurai pu, dès les premières pages, refermer ce livre et passer à un autre ... Or, j'étais investi d'une mission si l'on peut dire, celle de lire ce livre et d'en donner mon ressentit à la personne qui me l'avait mis dans les mains.

Je ne connaissais pas l'auteur et pourtant c'est un grand auteur français qui a reçu le prix du Roman européen Utopiales en 2007. Je ne connaissais pas non plus son oeuvre, et je ne compte pas la lire :) La Horde du ContreVent est de la pure fiction. A mon grand désarroi, trop imaginaire à mon goût. Alain Damasio a crée un univers, un monde, une mission, un vocabulaire propre à l'histoire. A de rares moments seulement, j'arrivais à me projeter dans cette histoire.

La plume de l'auteur est, selon moi, extrêmement lourde dans le sens où chaque mot est unique, porteur d'un sens que l'on ne comprend qu'à travers la phrase entière ... ou pas. Certains mots, certaines notions importantes dans l'histoire me restent flous. Ce doit être d'ailleurs pour cela que je n'ai pas accroché. Pourtant, l'écriture est belle, pleine de poésie.

L'histoire est simple : 23 personnes formant la Horde, doivent aller d'est en ouest pour trouver l'origine du vent. Un vent qui prend plusieurs formes, chacune plus dangereuse que les autres. On suit leur traversée par leurs yeux, leur voix, en narrateur interne. Chaque personnage est lié à un symbole, et à chaque début de paragraphe, ce symbole indique qui parle. Au départ, c'est déroutant, mais au fil de la lecture, on s'approprie le parler de chacun, le symbole de chacun ... Nous rendant les personnages plus attachants.
Au début du livre, un rappel pour les symboles. Au départ, je m'y référais tout le temps. Ce que je trouvais pénible. Pourquoi ne pas indiquer qui parle au lieu d'un symbole ? Or, au fil de l'histoire, on se retrouve facilement ; on suit presque toujours les mêmes personnages.

Même si l'histoire est originale, je savais où l'auteur voulait en venir. Pour dire, les derniers chapitres ont été très pénibles. Trop long à mon goût : après un volcan en activité, on pourrait se dire, c'est la fin, c'était la dernière épreuve du vent ... Et bah non ! Encore des chapitres, encore des lenteurs avec des descriptions importantes dont je n'ai rien compris. Comme je le disais, le vocabulaire est propre à cet univers ... alors je vous laisse imaginer la torture de suivre un élément important quand on ne comprend qu'un mot sur cent. Et la fin ... J'en reste que le cul. Après ce que la Horde a réalisé, finir ainsi. Ça fait mal au cœur et je me suis dit, en refermant ce livre, tout ça pour ça.

En bref, ce fut une lecture difficile mais originale. une découverte qui n'est pas un coup de cœur. Je ne relirais pas cette histoire. La plume de l'auteur est trop complexe pour moi. pourtant, à partir d'une moment, au tiers du livre, la plume semble se simplifier.

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